Capitaine Coco et son pointu nommé désir, euh Coco pardon, n’entend pas vous lâcher les baskets uniquement parce que c’est l’hiver! Son petit pointu risque fort de ne pas gagner le combat en duel avec les hautes vagues et le mistral de Marseille? Alors que faire ?
Un des derniers petits projets est de vous parler de la mer… à terre! Et oui, je vous ai prévenu, on ne va pas vous lâcher. Et pour ce faire, Capitaine Coco vous propose une première micro-édition de cartes postales (seulement 14144) tournées sur la mer avec les artistes invités et amis : Nayara Barros, Jill Devaux & Maxence Vincent. Le petit intru de la bande c’est Marius le lapin de Nuu, qui n’a que de rapport avec la mer, cette superstition très ancienne et de sources peu fiables qui interdirait le mot “lapin” en bateau. Et c’est vrai que ce petit Marius et encore moins ses dessins n’ont pas vraiment de rapport avec la choucroute…. Et puis après tout c’est ce qui en fait sa beauté, et le voilà mêler à l’aventure comme les autres !
Qu’est ce que l’on micro-édite à part des bulletins météos ?
Et bien nous n’avons pas vraiment choisi le support, c’est lui qui est venue à nous! L’idée de la carte postale était une évidence dans le prolongement touristique de l’activité d’excursion maritime de Capitaine Coco. Les cartes faisant leur entrées, s’en ai suivi un petit calendrier 2022 de Marius qui pointe le bout de son nez… Et vue les talents autour de conteuse et d’aventurières ça ne m’étonnerait pas que l’on voit apparaître des romans d’aventures ou des livres illustrés autour de la mer et des pôles prochainement… et que sais-je d’autres?!
Mais la carte postale a un côté bien vieillot, du genre: des corps lustrés et bronzés de taille féminine irréelle que tonton Jeanjean envoie par copie à la station service sur le chemin du retour.
Pour nous, c’est pourtant nos yeux qui pétillent en imaginant nos plus chères œuvres se retrouver sur du vrais papier et dans de vrais mains, et voilà ci-dessous plusieurs raisons qui nous donnent envie d’y croire !
Pourquoi des cartes postales ?
- On ne va pas se mentir, la première raison c’est la thune! Une carte postale coûte en moyenne 6 à 13 centimes d’euros HT à imprimer, si tu la revends entre 2€ et 3€ tu as un des meilleurs modèles économiques au monde! Si simple que personne n’ose le pticher en hackaton… et pourtant !!!
Donc number one : de la bonne marge net.
- Deuxième raison : une carte c’est vivant ! C’est social, ça se vit, ça s’accroche, ça s’envoie, ça se défait d’un endroit pour la remettre à une autre, ça s’offre et j’en passe. Toucher littérallement l’artiste au plus près sur du beau papier Conqueror 270g c’est un argument convaincant pour démarrer un premier contact ! Nous découvrir simplement et ne pas hésiter grâce à un produit abordable sont nos objectifs!
Two points : toucher l’artiste avec des vrais doigts et se l’offrir pour vraiment 3 sous.
- Troisième raison et balle de match : Déployer et de diffuser dans pleins de marchés et de boutiques nos produits à tout petit prix et tellement volatiles! Ainsi l’on pourrait vraiment découvrir l’univers d’un photographe un peu partout ! En fait, dès que le cœur bon d’un boutiquier le placerait en tête de gondole de la Canebière !!! On ne peut pas en dire autant du Penseur de Rodin ou de Jeff Koons!
Donc 3ème et ultime bafouille faire le coming-out de talents isolés, être visible et diffusé partout partout! (J’ai le droit à un dernier “partout”?)
C’est bien beau mais pourquoi je te racontes tout ça ?
Bin parce que c’est bien beau d’avoir des petits points n°1, 2 et 3, mais rien de tout ceci n’existe réellement si nous n’allons pas nous confronter, moi, mes amis talentueux et mes lapins touffus, aux places de marché réelles, c’est à dire les PVD, points de ventes, et confronter leur intérêt et leur prix d’achat!
Are you talkin’ to me??? Are you talkin’ to me???
YES WE ARE!
Alors ceci est mon message d’appel à des gens méga sympas, et surtout qui veulent faire du beau, du chic et de l’original! Qui ouvrent, reprennent, continuent une activité de librairie, magasin de musée, boutique cadeaux, boutique souvenir, en bord de mer froide, salée, rouge, noire, égée, morte, baltique, du Nord, de la Méditerranée, de la Manche ou de l’English Channel parlons-nous ! talk together!
Et comme Gainsbar n’avait pas forcément toujours raison, mais là pour le coup, sa citation fait vraiment trop bien dans cet exposé, et bien pour être tout à fait transparent : on veut des relations de travail dans lequel tout le monde se sent bien, personne ne se sent exploité de son travail, ni l’agence, ni l’acheteur, ni l’artiste. Nous voulons une répartition des bénéfices qui est la plus maximale pour l’artiste, histoire de mettre du beurre dans ses épinards!
C’est qu’ils ont des exigences en plus !
Après tout ça, si tu as envie de voir de tes yeux ce qu’on a dans le ventre, voici la galerie des artistes!
ROULEMENT DE TAMBOUR POUR…
Nayara Barros est une artiste brésilienne. Originaire de Rio de Janeiro, elle vit actuellement à Marseille où elle crée un univers coloré mêlant éléments urbains, faune et flore sur divers supports (textile, papier, objets).
… Maxence Vincent est un photographe qui glisse un regard patient
mais amusé aux scènes de la vie sociale marseillaise. De son intérêt
d’abord architectural naissent des histoires de cette ville dont nous nous lassons jamais d’apercevoir.
…Jill Devaux est une illustratrice, graphiste et plasticienne
multipasse dont l’essence émerge au coeur de l’univers marin, des
territoires et de leurs frontières. Elle vit dans cette mer-veilleuse citée
phocéenne et vous emmène à la découverte des trésors de ce littoral
… Nuu dessine un lapin tout blanc, Marius. Marius est un lapin
mystérieux mais surtout bipolaire. Dès fois il en a raz le bol, dès fois ça
va. A retrouver sur Instagram et en vrai dans 39m²